Sur Instagram, Léna a révélé avoir été victime d’attouchements survenus lorsqu’elle avait 13 ans. Cette agression sexuelle était survenue après des mois de harcèlement scolaire à caractère sexiste.
Les candidates de télé-réalité sont de plus en plus nombreuses à ouvrir la voix sur les comportements et agressions sexistes et sexuelles dont elles sont victimes, à l’intérieur ou en dehors des émissions auxquelles elles participent.
Jeudi 28 avril, Léna Guillou, connue pour sa participation dans Les Marseillais ou La Villa des coeurs brisés, a tenu à partager un lointain et douloureux souvenir avec ses abonnés sur Instagram. Au détour d’une story, la compagne du footballeur Adil Rami s’est confiée sur son adolescence rythmée par les brimades de ses camarades : "Comme beaucoup de jeunes, j’ai été harcelée quand j’étais pré-ado et adolescente. Je suscitais les jalousies parce que j’attirais les garçons, alors que moi je me trouvais éclatée", s’est-elle souvenue.
Du harcèlement scolaire à l’agression sexuelle
Les insultes sont allées plus loin, laissant place aux rumeurs sur la sexualité de Léna Guillou, qui n’avait que treize ans à l’époque : "Et forcément, quand tu plais à un garçon qu’une autre voulait, elle va être jalouse et inventer des histoires sur toi", s’est-elle souvenue.
Malheureusement, la violence à son encontre a très vite escaladé. Suite au harcèlement sexuel et aux insultes misogynes, Léna Guillou avait été victime d’une agression sexuelle, commise par plusieurs de ses camarades de collège : "Une fois, alors que je rentrais chez moi, un groupe de garçons de mon collège est venu vers moi. Ils ont commencé à me toucher sur l’épaule, puis les fesses, puis les seins… Et là tu ne sais pas quoi faire", a raconté la jeune femme, victime de menaces de mort.
Léna Guillou, à propos de son agression sexuelle : "Ils vont se moquer de moi, dire que je l’ai cherché"
Suite à ces attouchements non consentis, Léna Guillou se sentait démunie et surtout prise au piège. À l’époque, l’adolescente victime d’un expérience terrifiante savait que malgré l’horreur de cette agression, elle ne pourrait probablement pas compter sur un soutien extérieur, faute de convenir à l’image de la "victime idéale" ancrée dans l’inconscient collectif : "On se dit que si on crie à l’attouchement ou à l’agression, ils vont se moquer de moi, dire que je l’ai cherché", a-t-elle déploré sur son profil Instagram.
À l’époque, Léna Guillou s’était ainsi vue obligée de passer ce traumatisme sous silence : "Je suis retournée au collège l’air de rien et j’ai gardé ça pour moi et je me suis sentie assez seule", a-t-elle déclaré.
Source: Lire L’Article Complet