À l’occasion de la diffusion du film L’héritier dimanche 8 mai 2022, à partir de 21h05 sur C8, Télé Star vous dévoile pourquoi une fin alternative à celle projetée dans les cinémas existe pour ce long-métrage.
Sorti au cinéma en 1973, le film baptisé L’héritier, réalisé par le journaliste Philippe Labro, sera rediffusé dimanche 8 mai 2022, à partir de 21h05 sur C8. Porté par Jean-Paul Belmondo, ce long-métrage met en scène le personnage d’Hugo Cordell, un grand patron de la presse et de l’industrie, qui trouve la mort dans l’explosion de son avion, entre Genève et Paris. À Paris, les dirigeants de Globe, l’hebdomadaire français du groupe Cordell, attendentnl’arrivée de Bart, incarné à l’écran parJean-Paul Belmondo, qui est l’héritier de l’empire Cordell. Toutefois, certains n’apprécient pas vraiment le fait que ce dernier soit maintenant à la tête du groupe.
Ce long-métrage fut un succès puisqu’il a récolté plus de 2 millions d’entrées en France. Si Philippe Labro n’a tourné qu’une seule conclusion pour ce film, il existe néanmoins une fin altertive dont le réalisateur a longtemps ignoré l’existence. Dans ce dénouement, le personnage de Jean-Paul Belmondo se fait tirer dessus, mais survit à ses blessures. Dans la fin originale, que les spectateurs ont pu voir en salles, il meurt des suites de ses blessures. Lorsqu’il a appris l’existence de cette fin alternative, Philippe Labro a réagi de manière assez virulente.
Philippe Labro sur L’héritier : "Modifier la fin de mon film, c’est du travail de faussaire"
"Je ne la connaissais pas mais, si elle existe bien, cette fin alternative est une honte. C’est moi qui ai signé ce film, de A jusqu’à Z, même jusque dans les détails du décor, truffé d’objets à moi, et je peux vous dire que JAMAIS je n’ai voulu faire une autre fin. Quelqu’un a dû récupérer, je ne sais pas comment, des rushes et retrouver une chute où Jean-Paul rouvrait les yeux. Forcément qu’il les a rouverts avant que l’on ne coupe la caméra ! Je n’ai jamais eu aucun doute sur le fait que Bart Cordell devait mourir à l’issue de mon film. Bref, modifier la fin de mon film, quelque part, c’est du travail de faussaire. La personne qui a fait ça n’avait pas le droit de toucher à mon film." a affirmé le réalisateur.
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