Emmanuel Macron : ces trois ministres “cramés” qui ne seront plus au gouvernement

Après sa victoire à l’élection présidentielle le 24 avril dernier, Emmanuel Macron a décidé de remanier les cartes de son gouvernement. D’après les informations du Parisien, certains ministres seraient déjà sur la sellette.

Ce jeudi 28 avril a lieu le Conseil des ministres. Une réunion au sommet – la première depuis la réélection d’Emmanuel Macron dimanche 24 avril – qui sonne certainement les derniers instants du gouvernement de Jean Castex. En effet, l’actuel Premier ministre, qui a succédé à Edouard Philippe, devrait démissionner dans les jours qui arrivent. D’après les informations du Parisien, publiées le mercredi 27 avril, il semblerait que le locataire de Matignon ne soit pas le seul à quitter le navire : “Il y a potentiellement des gens au chômage dans six jours, aurait lancé un conseiller de l’Élysée à nos confrères. Ils savent que ça s’arrête.” Au total, ce dernier aurait cité trois noms de ministres, actuellement en poste et, prochainement, peut-être sur la sellette.

Il y a les inquiets, qui sont en réalité cramés : Roselyne Bachelot, Marlène Schiappa, Jean-Michel Blanquer”, aurait lancé ce membre de la majorité. Ce dernier a par ailleurs dévoilé au quotidien la nature d’autres profils davantage enclin à rester auprès du chef de l’État élu pour un second mandat : “Il y a ceux qui savent que le plus efficace est de ne pas s’agiter, les sereins tranquilles : Gabriel Attal, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Amélie de Montchalin, Julien Denormandie”. Avant d’ajouter : “Il y a ensuite les ambitieux aux dents longues, qui poussent pour avoir plus gros : Clément Beaune, Olivier Véran, Olivia Grégoire, Agnès Pannier-Runacher.

Roselyne Bachelot, Marlène Schiappa, Jean-Michel Blanquer : pourquoi seraient-ils éjectés ?

Selon Le Parisien, différentes raisons pousseraient Emmanuel Macron à se séparer de certaines figures du gouvernement actuel. Roselyne Bachelot, ancienne ministre pendant la présidence de Nicolas Sarkozy, aurait déçu : “Aucun son, aucune image. La figure médiatique s’est éteinte dès qu’elle est entrée au gouvernement”, aurait-on confié au quotidien. Jean-Michel Blanquer de son côté se serait “brûlé les ailes à plusieurs reprises” : “Après la crise sanitaire, il a été surnommé Jean-Michel à peu près”, aurait jugé une source de l’Elysée. Et enfin, serait reproché à Marlène Schiappa, romancière à ses heures perdues, de “trop en faire, se pousser du col en permanence”.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

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