“Je n’ai pas compris…” : Sandrine Rousseau enfonce Yannick Jadot avec une confidence choc

Ce 24 avril, Sandrine Rousseau a accordé un entretien au Journal du dimanche. Une interview fleuve, consacrée en partie aux résultats de son parti, celui de Yannick Jadot.

Deux semaines après l’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, les membres d’Écologie-Les Verts tentent de se remettre de leur défaite. A l’instar des partis du bas de classement tels que Républicains ou encore le Parti socialiste. Sandrine Rousseau, qui avait été exclue de la campagne des Verts, a évoqué la présidentielle auprès de nos confrères du Journal du dimanche, ce 24 avril. Selon elle, si “dans la tête des électeurs de gauche, aucun candidat n’est parfait”, ces derniers auraient voulu se rassembler autour d’un candidat unique. Ils voulaient un programme ambitieux et un collectif qui montrait la force de nos idées rassemblées, a-t-elle confié. Sandrine Rousseau a ensuite condamné la volonté de son parti à s’opposer au candidat de la France insoumise.

Alors que Jean-Luc Mélenchon s’envolait dans les sondages et faisait naître un espoir à gauche, je n’ai pas compris qu’on passe notre temps à lui taper dessus”, s’est attristée Sandrine Rousseau. Cette dernière, qualifiée de “mauvaise perdante” par Julien Bayou, ne semble plus reconnaître son parti : “Ce n’est pas ça, la gauche, ce n’est pas ça, faire de la politique autrement. Le résultat est un gâchis collectif : Jean-Luc Mélenchon n’arrive pas au second tour et, nous, nous n’atteignons pas les 5 %.” Et l’opposante de Rachida Dati de conclure : “C’est du perdant-perdant !

Pourquoi Sandrine Rousseau a-t-elle été évincée de la campagne de Yannick Jadot ?

Battue par Yannick Jadot lors de la primaire écologiste en septembre dernier, Sandrine Rousseau avait tout de même décidé de se ranger derrière son concurrent. La politique qui prône l’écoféminisme a alors intégré l’équipe de campagne, avant d’en être définitivement exclue. La raison ? Des propos tenus dans une interview au Parisien qui n’avaient pas plu à Europe Écologie Les Verts. « Ils se plantent sur tout! », avait-elle asséné auprès de nos confrères. Après de long jours, elle était sortit du silence et avait finalement réagi à sa mise à l’écart auprès de La Dépêche du Midi. « Ça me déprime de faire de la politique dans des groupes du Ku Klux Klan [mouvement prônant la suprématie blanche, ndlr].”

“Je veux faire de la politique avec des visages de toutes les couleurs« , avait-elle alors lancé. Celle que certains surnomment Greta Thunberg a ensuite confié souhaiter une « écologie plus sociale et populaire, pas une écologie de riche » avant de fustiger la gauche plus largement : « Je voudrais une caste politique qui parle au nom de tout le monde. La gauche a tellement peur des mouvements sociétaires qu’elle en fait peine.« 

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Abd Rabbo Ammar/ABACA

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