J’ai une douleur au cou, d’où ça peut venir ?

Les douleurs au cou sont fréquentes, mais quelles sont leur cause ? Quand consulter et que faire pour les soulager ?

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Deux tiers des adultes en souffriront à un moment de leur vie. Les douleurs au cou, ou cervicalgies, sont très fréquentes car le cou est sollicité au quotidien dans le maintien de la tête et dans la réalisation des mouvements. Ces douleurs peuvent venir des différents éléments qui constituent le cou (muscles, tendons, nerfs…) et s’accompagner de maux de tête, de vertiges et de fatigue.

Mauvaise position, arthrose, inflammation…

Lorsque la douleur est due à une contracture musculaire, il s’agit d’un torticolis. A l’origine le plus souvent : une mauvaise position pendant le sommeil. Il se caractérise par une douleur vive et une gêne pour réaliser les mouvements du cou.

Après 50 ans, une autre cause fréquente de douleur au cou est l’arthrose cervicale. Les douleurs sont alors assez basses et affectent la mobilité du cou. Si la douleur au cou se prolonge dans l’épaule et le bras, les médecins parlent de névralgie cervicobrachiale. Celle-ci est due à l’irritation d’un nerf, le plus souvent causée par l’arthrose ou par une hernie discale.

Enfin, l’origine de la douleur au cou peut aussi être inflammatoire. Elle est alors liée à un rhumatisme ou à une spondylarthrite. Dans ce cas, les douleurs sont vives même au repos, y compris la nuit.

Quand consulter ?

Si la douleur persiste plus d’une semaine et que des antidouleurs simples (paracétamol ou anti-inflammatoires) ne permettent pas de la dissiper, consultez votre médecin traitant. En cas de fourmillements ou de perte de mobilité d’un bras ou d’une main, consultez-le très rapidement.
Si la douleur s’accompagne de fièvre, de malaises ou de maux de tête, contactez le Samu.

Si la douleur au cou survient après traumatisme (chute, choc…) consultez aussi en urgence car il existe un risque de « coup du lapin ». Aussi appelé coup de fouet cervical, celui-ci peut entraîner des dommages au niveau de la colonne vertébrale.

Antidouleurs et kiné

Lors de la consultation, le médecin examine le trajet de la douleur et évalue son intensité pour poser un diagnostic. Il peut vous prescrire des antidouleurs plus forts (codéine ou tramadol par exemple), un bilan radiologique ou des séances de rééducation chez un kinésithérapeute. Attention : les manipulations des vertèbres cervicales ne doivent être réalisées que par un professionnel de santé qualifié.

Au quotidien, pour prévenir les douleurs au cou, veillez à adopter des bonnes postures, à maintenir une activité physique régulière et éviter de dormir sur le ventre ou avec un traversin.

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