Maïwenn fête ses 46 ans le 17 avril 2022. Famille dysfonctionnelle, Mariage à 16 ans, Violences subies… ne sont que les aspects sombres d’une sublime rebelle, mère de deux enfants et immense cinéaste. Secrets de la vie d’une actrice et réalisatrice au talent vibrant et à l’honnêteté tranchante.
– Elle décroche son premier rôle à 5 ans, dans le film L'Année Prochaine… Si Tout va bien de Jean-Loup Hubert.
– Enfant, la fillette est régulièrement battue par son père.
– A 13 ans, Maïwenn remporte le concours mannequin Mode du magazine 20 Ans.
– Alors qu'elle n'a que 15 ans, elle rencontre Luc Besson à la cérémonie des César et tombe sous son charme. Ils se marient un an plus tard et donnent naissance à Shanna, en 1993.
– Maïwenn assure que durant la période où ils sont en couple, le cinéaste n'aide pas son épouse à se lancer dans le milieu, mais critique son écriture lorsqu'elle lui montre les textes de ses courts-métrages.
"Par exemple, je regardais parfois la vidéo d'aérobic de Cindy Crawford. Et je me souviens qu'il m'avait dit: 'Tu vois, ça, tu pourrais le faire'", s'est-elle souvenue dans Paris Match.
– En 1996, le réalisateur la quitte pour Milla Jovovich. Elle tombe ensuite dans la dépression et la boulimie.
– Sa professeure de théâtre Corine Blue lui demande d'improviser une scène sur sa mère. Un exercice qui lui donne l'idée d'écrire son One-woman-show, Le Pois Chiche. Elle le joue au Café de la Gare, dans le IVe arrondissement de Paris, au début des années 2000.
– En raison de ses relations difficiles avec ses parents, l'actrice décide de ne pas ajouter son nom de famille à son nom de scène.
– Elle se marie en 2002 avec l'homme d'affaires Jean-Yves Le Fur, avec qui elle a un garçon, Diego, né en juillet 2003. Ils se séparent un an plus tard.
– En 2006, Maïwenn sort son premier film autobiographique, Pardonnez-moi. Un long-métrage qui lui vaut d'être nommée aux César pour le Meilleur Espoir Féminin et le meilleur premier film,
– Après le succès de son premier film, elle se lance dans la réalisation du Bal Des Actrices.
Maïwenn (ADN) : "La mort m'a réveillée"
Avec "ADN", son cinquième long-métrage de réalisatrice en quinze ans, Maïwenn se met en scène dans un récit familial à la fois personnel et totalement universel. Cette œuvre chorale, en salles le 19 mai, évoque avec humour et gravité deux thématiques chères à son auteure : le deuil et la quête identitaire.
Maïwenn, de POLISSE à ADN : un parcours passionnel
En 15 ans et 5 films, dont deux qui ont été récompensés à Cannes, Maïwenn est devenue l'une des cinéastes majeures de la scène française. A l'image de son dernier-né, le magnifique "ADN", en salles le 19 mai, ses films sont toujours vibrants et volcaniques. Tour d'horizon.
– Son troisième film, Polisse, obtient le prix du Jury au festival de Cannes 2011.
– Un an plus tard, elle devient l'égérie publicitaire de Chanel, choisie en même temps que Brad Pitt.
– Julie Gayet souhaite la faire intervenir dans un documentaire qui aborde les violences conjugales. Mais la réalisatrice refuse de témoigner.
"Poliment, j'avais répondu que je n'avais pas le temps. Puis, j'apprends par la presse que je suis dans son docu. Elle avait pris des images ailleurs sans me demander. J'ai pété un boulon", s'est indignée dans Première l'actrice qui lui a ensuite lancé: "C'est simple, je vais venir t'égorger de mes propres mains si tu ne vires pas ma séquence".
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– Maïwenn et JoeyStarr jouaient un couple à l'écran, dans le film Polisse. Mais la fiction a rejoint la réalité et les acteurs sont tombés amoureux, avant de se séparer.
"J'adore être dans la position de la geisha, m'occuper de l'autre, j'ai même un petit côté infirmière. J'ai aimé l'attendre à la sortie de ses concerts, être à sa disposition. Et en plus, cela fait appel à ma douceur, une de mes facettes que je n'ai pas souvent l'occasion d'exprimer", avait-elle confié dans ELLE.
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– Au sujet du départ d'Adèle Haenel des César lors de la remise du prix à Polanski, Maïwenn a déclaré dans Paris Match: "Polanski a reçu un prix pour un film formidable, où est le problème? On ne lui a pas non plus décerné un prix Nobel! Adèle Haenel doit avoir un gros bobo quelque part, pour être partie comme elle l'a fait. Le politiquement correct dans ce milieu, aujourd'hui, exige de se déclarer pour elle. Eh bien, moi, je ne le suis pas".
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