Débat d’entre-deux-tours : Laurence Ferrari dénonce un fonctionnement "anormal" et fait une demande

L’éviction d’Anne-Sophie Lapix de la présentation du débat d’entre-deux-tours fait réagir les journalistes dans Le Parisien, dont Laurence Ferrari, qui propose de changer les règles de l’exercice.

Le débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2022 n’a pas encore eu lieu qu’il fait déjà polémique. En cause, l’intervention des candidats dans le choix des journalistes qui animeront cette soirée cruciale, le mercredi 20 avril dès 21 heures. Tandis que les noms de Gilles Bouleau et Léa Salamé ont été rendus officiels par TF1 et France Télévision ce jeudi 14 avril, la profession réagit dans les colonnes du Parisien.

Si beaucoup, comme Jean-Michel Apathie, dénoncent cette manoeuvre politique – assumée du côté du Rassemblement National – Jordan Bardella expliquant qu’Anne-Sophie Lapix ne parviendrait pas à "dissimuler son hostilité" envers Marine Le Pen, d’autres préfèrent relativiser. C’est le cas de Laurence Ferrari. La journaliste qui officie désormais sur CNews concède que l’exercice est "très restreint journalistiquement". Celle qui a animé aux côtés de David Pujadas la rencontre entre François Hollande et Nicolas Sarkozy en 2012, explique que le rôle des arbitres est avant tout de "veiller à l’équilibre du temps de parole", plus que de "relancer".

"C’est absolument anormal", nuance Laurence Ferrari

La présentatrice ne souhaite pas que les choses restent figées pour autant. Selon cette dernière, le problème est davantage qu’il n’y ait qu’un seul débat d’entre-deux-tours, couvert par quelques chaînes. "Il faudrait trouver une formule différente à laquelle il serait intéressant de convier les chaînes d’information en continu. […] C’est absolument anormal qu’il n’y ait qu’un seul débat entre les deux tours", propose Laurence Ferrari au quotidien. Reste à savoir si cet appel, et d’autres, seront pris en compte pour les prochaines élections.

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