Ce mardi 12 avril, Meryl Streep est sur 6ter dans la comédie musicale Mamma Mia. L’occasion de revenir sur le parcours sans faute et l’évolution physique toute en élégance de l’actrice la plus nommée aux Oscars.
Elle est l’une des meilleures actrices de sa génération. Connue pour la justesse de son jeu, Meryl Streep vacille avec élégance entre des personnages fragiles et forts à la fois, comme dans Le choix de Sophie, des rôles plus tendres et tristes avec Sur la route de Madison et Un été à Osage County ou carrément fantasques dans Le Retour de Mary Poppins. L’actrice, née en 1949 dans le New Jersey, émeut et fait rire quand elle ne chante pas dans les comédies musicales Into the woods, The Prom et Mamma Mia.
Une filmographie irréprochable qui fait d’elle l’actrice détenant le record des nominations aux oscars, 21 au total pour trois récompenses dont deux de la meilleure actrice en 1983 pour Le Choix de Sophie et en 2012 pour La Dame de fer ; et un oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 1980 dans Kramer contre Kramer. Au fil de sa carrière, elle a donné la réplique aux plus grands noms du cinéma de Nicole Kidman à Julia Roberts en passant par Tom Hanks ou encore Clint Eastwood, Johnny Depp, Anne Hathaway, Robert Redford, Robert De Niro et Christopher Walken.
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Meryl Streep, une actrice « pas carriériste »
Sur les tapis rouges, c’est le même sans faute pour l’actrice qui se dédiait à une carrière de cantatrice. Pourtant la mode elle « s’en fiche ». Lunettes sur le nez, elle apparaît dans des robes élégantes, des coupes sans extravagances et des mises en beauté sobres et discrètes. Une allure intemporelle et indémodable pour celle qui confiait lors de la sortie du Diable s’habille en Prada : « Je ne suis pas une bête de mode, je ne l’ai jamais été et puis je n’ai aucun style !« , comme le rapporte Le Figaro. Quant aux choix de ses personnages, bien souvent des femmes fortes, elle a expliqué : « Je suis attirée par les personnes que les gens trouvent détestables parce que j’aime comprendre ce qui motive les êtres. Miranda (Le Diable s’habille en Prada, ndlr) mène sa vie comme un homme, elle est victime de son ambition. Et son assurance sans faille vient de son succès. Mais si un homme se comportait comme elle, tout le monde trouverait ça normal. Le pouvoir lorsqu’il émane d’une femme est toujours perçu avec suspicion ».
Revenant sur sa carrière dans les colonnes du Elle, la mère de Grace, Mamie et Louisa estime avoir eu « beaucoup, beaucoup, de chance ». « Je ne m’attendais pas, en débutant, à interpréter tous ces rôles magnifiques. Ni à durer dans ce métier, je vous assure ! Dans les années 80, les actrices quadras étaient considérées comme ‘finies’. Hollywood ne savait pas quoi faire d’elles. L’année de mes 40 ans, j’ai reçu très peu de scripts, dont trois rôles de… sorcière ! Vous voyez le symbole ! », a-t-elle poursuivi. Pourtant, la compagne de l’artiste Don Gummer assure ne pas être « une carriériste, ni une activiste ». « Je ne suis pas du genre à provoquer les choses. Je suis plutôt la fille qui attend qu’on l’invite à danser ! J’ai eu de la chance, on a continué à m’inviter à danser… ». Une danse qui n’est visiblement pas près de s’arrêter puisqu’en 2021, elle a à nouveau brillé dans Don’t Look Up : Déni cosmique aux côtés de Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence.
Crédits photos : SGP / BESTIMAGE
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