La compagne de Vladimir Poutine a connu une sombre période au cours de sa vie. Entre boîtes de nuit et dépression, Alina Kabaeva était au cœur de tous les scandales.
Alina Kabaeva a connu mille vies en une. Avant de devenir une femme politique, elle s’est fait connaître en tant que gymnaste professionnelle. La jeune femme était une star dans sa catégorie. En 1998, elle a remporté un premier titre mondial, puis elle enchaîne les trophées : neuf titres de championne du monde, seize titres de championne d’Europe. Malheureusement, son rêve s’achève en 2001. Contrôlée positive au furosémide, Alina Kabaeva est immédiatement disqualifiée pour deux ans de toutes les compétitions. Malgré ses démentis, la sentence reste inchangée. L’actuelle compagne présumée de Vladimir Poutine sombre alors dans une terrible dépression.
En 2006, un documentaire centré sur Alina Kabaeva, intitulé Never Say Never!, a été diffusé sur Channel One Russia. L’occasion pour la star de revenir sur cette période douloureuse. « J’étais fatiguée psychologiquement et physiquement« , a-t-elle expliqué. Pour compenser son manque, la sportive s’est tournée vers d’autres plaisirs bien plus toxiques. « Elle était un récipient vide, émotionnellement, un récipient vide« , s’est souvenue sa mère, témoin de sa descente aux enfers. Puis elle a ajouté : « Elle pouvait passer une journée entière sans sortir de la maison, passer son temps devant la télé. Puis elle se préparait le soir, quelqu’un appelait, et elle partait en boîte. » Ce que son entraîneuse, Irina Viner, redoutait s’est alors produit. La vie mondaine lui est montée à la tête. Des rumeurs ont circulé, selon lesquelles la gymnaste allait dans des boîtes de nuit prestigieuses et préférait l’alcool aux jus de fruit. Des bruits que la jeune femme a niés. « Je ne bois pas, je n’aime pas boire« , assure-t-elle, avant de poursuivre : « Il faut le dire, ce que j’aime, c’est danser. J’aime cette sensation. C’est ma drogue : la bonne musique, quand elle passe, je danse, c’est tout.«
Découvrez l’évolution d’Alina Kabaeva
Au cœur des plus folles rumeurs
Pourtant, les rumeurs ne cessent d’enfler à Moscou. « Alina se prépare pour Hollywood, elle pose avec plaisir pour des revues érotiques« , est-il expliqué dans le documentaire. Des murmures qu’Alina a continué de démentir en bloc. « On me l’a proposé, mais j’ai répondu : ‘Pour rien au monde, jamais’ », a-t-elle reconnu. Elle a poursuivi : « Je me répète, je me suis toujours vue comme une fille intelligente, et je ne peux pas m’autoriser ce genre de choses. Pour quoi faire ? Simplement, pour quoi ? »
Pendant plus d’un an, la sportive s’est entraînée sans relâche pour retrouver son niveau, mais elle avait perdu son étincelle qui la caractérisait tant. Elle avait fait face à une injustice qui avait « anéanti sa joie« , a affirmé Irina Viner. Pour conclure, sa mère a révélé : « Je n’avais jamais vu ça. C’était comme si elle n’arrivait plus à être joyeuse tellement elle était épuisée. » Une période très difficile, qui s’est soldée par une belle récompense. En 2004, l’athlète a retrouvé les podiums en remportant l’or aux Jeux olympiques d’Athènes… Cette période n’est maintenant qu’un lointain souvenir pour celle qui partagerait la vie de Vladimir Poutine.
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE
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