Spécial minceur : comment se faire un corps de runneuse

Vous rêvez d’être filiforme comme une runneuse ? Selon que l’on pratique la natation, la danse classique ou le marathon, les muscles ne se dessinent pas de la même manière. Alors à vos marques, prêts, partez !

D’abord, on se réjouit : les codes de la minceur évoluent et justement, en 2022, il n’est plus question d’être mince à tout prix. Mais d’être bien dans son corps, se sentir à l’aise, être en accord avec sa tête, et rester en bonne santé  : ça, c’est primordial. Et cela passe par la pratique d’une activité physique régulière. Oui mais laquelle ? Et si pour choisir, on imaginait l’allure et la musculature qui va avec ? Car c’est vrai, il n’y a pas de sport idéal : « Si on veut obtenir le meilleur de soi, il faut trouver ce qui nous procure du plaisir. Seule condition pour être régulière » insiste Valentine Colasante, la danseuse étoile que nous avons interviewée pour ce dossier. « Et ce n’est pas non plus une question de volonté. Si on abandonne, c’est plutôt que l’entraînement n’est pas adapté à nos capacités physiques et mentales et qu’on ne trouve pas de plaisir dans le travail musculaire effectué. Ce qui devient contre-productif » poursuit-elle. Voilà un point de vue tout à fait déculpabilisant.

Alors si vous vous rêvez en runneuse, d’avoir la silhouette type filiforme, sèche, avec une musculature assez saillante, voici ce qu’en dit l’experte, Florence Heimberger, journaliste scientifique coauteur du guide Trail Running (éditions Larousse) et pratiquante : La course à pied longue distance (marathon, trail) affine la silhouette car c’est un des sports qui fait brûler le plus de calories. Comme avec toutes les activités d’endurance, on fond. Cela permet aussi de développer toute la chaîne musculaire de la jambe, des fessiers jusqu’aux mollets. Les muscles se dessinent, sans pour autant gagner autant de volume qu’avec le sprint, qui est une course où ils doivent réagir vite, sur un effort court. Là, notre morphologie est différente : la silhouette est plus « sèche », et dans son ensemble, les bras sont loin d’être totalement inactifs, notamment dans la pratique du trail qui consiste à courir en milieu naturel avec pas mal de dénivelés. Et outre les effets sur la silhouette, il ne faut pas négliger les bénéfices sur le mental : courir une heure, sur le bitume, ou mieux, dans la nature, libère un max d’endorphines. Après, on est super bien.

Si on veut se lancer ?

D’abord un petit tour chez le docteur : « Indispensable dès la quarantaine, et valable pour n’importe quelle reprise d’activité physique. Puis on refait un test d’effort en moyenne tous les cinq ans » note Florence Heimberger. Ensuite, on envisage le running de manière régulière et progressive. Deux conditions essentielles pour éprouver du plaisir et ne pas lâcher. On commence par 2 km, puis 3, puis 5, puis 10, etc. Trois fois par semaine, de 30 minutes à deux heures, en alternant – surtout au début – course et marche rapide (programmes d’entraînements dans Mon cahier Running de Florence Heimburger). Le coach Nicolas Veret conseille en parallèle un petit renforcement musculaire du bas du corps : « Cela permet d’être plus efficace dans sa foulée, de s’économiser, et donc de courir plus longtemps ». Sans oublier le gainage : muscler sa sangle abdominale est indispensable dans un sport à impact pour protéger les organes. Enfin, attention à la posture : « la course à pied peut parfois engendrer une cyphose du dos, avec les épaules en avant » prévient Nicolas. Son conseil pour éviter le problème : se mettre au Pilates, et chez soi, réaliser l’exercice du Butterfly qui favorise l’ouverture thoracique : assise le dos bien droit, ramener vers l’avant les bras chargés chacun d’un haltère, puis écarter.

Si on veut pratiquer en salle ?

• Des sessions Bootcamp Run, spécialisées dans la préparation des courses d’endurance selon la méthode Run Flow d’un plus grands préparateurs physiques américains (débutantes acceptées !) episod.com

• Des cours de yoga pensés spécifiquement pour aider les coureurs à se préparer ou à récupérer, et pour une « réhab » musculaire anti-blessure. Yoga For Runners, lamontgolfiereclub.com

Et si… Je déteste courir ?

Pour se rapprocher de l’esthétique filiforme de la marathonienne, on peut tenter l’escalade. Ou alors un autre sport d’endurance, comme le vélo ou le ski de fond.

Quels bonus pour la silhouette ?

• Des formules gorgées de caféine

Elle est toujours l’une des stars pour favoriser la dégradation des cellules graisseuses et lutter contre la cellulite. Encore plus efficace associée, comme ici, à d’autres ingrédients amincissants : escine, spiruline, lierre (ThermoSlim Gel Minceur effet chauffant Corps, Mary Cohr, 48 € marycohr.com ; Secret de Beauté Concentré Sublimateur Silhouette, Maria Galland, 57 € mariagalland.co ; Slim Design Ventre/zones rebelles, Elancyl, 24,30 €; Gel Slim Thermic, Guinot, 51 €, shop.guinot.com ; Huile de Café Vert Bio, Waam, 12,90 €, Monoprix et parapharmacies ; Huile Slim Détox au Thé Vert, Equatoria, 46,25€, equatoriaspa.com ; Profiler Nuit +, Linéance, 14,90€).

• Un massage drainant qui élimine les toxines

Celui-ci est pratiqué par un ostéopathe et vise à drainer, booster la circulation veineuse et lymphatique, et éliminer les toxines. Résultat : les jambes retrouvent leur légèreté, les œdèmes sont réduits et l’ensemble du système musculaire est reboosté. Et pour prolonger les effets du drainage à la maison, on masse ses jambes avec le Couteau Glacé, un outil froid ultra redynamisant. Consultation Lymphology, 1 heure 140 € et Couteau Glacé 65 €, faciology.fr.

A tester aussi, la nouvelle cure Silhouette de Slim Minute : 8 séances d’une heure à faire sur un mois, une alternance de soins chauds et froids pour booster la dégradation des amas graisseux, 288€ pour les abonnés ou 397€, bodyminute.com.

Enfin, ce nouveau soin détox associe manœuvres drainantes (pressions fermes et dynamiques) aux vertus sculptantes d’un Gua Sha en quartz rose. HoliBody Sculpt, Holidermie, 60 mn, 145 €, holidermie.com

Photos : Bruno Juminer. Réalisation visuelle : Dominique Evêque. Texte : Olivia Segot

Crédits photos : Bruno Juminer

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