Le dirigeant russe a deux grandes filles, Maria et Ekaterina. Pourtant, difficile d’en savoir réellement plus sur la progéniture de Vladimir Poutine. Pour “Libération”, l’auteure franco-russe Héléna Perroud a tenté de percer le mystère de cette discrétion médiatique.
Elles se prénomment Maria et Ekaterina, ont respectivement 35 et 33 ans, et sont les filles de Vladimir Poutine, l’homme aux commandes de la violente offensive menée contre l’Ukraine depuis un peu plus d’un mois maintenant. Si aujourd’hui l’on connaît davantage le CV des deux femmes, le Président russe a tout fait par le passé pour garder ses enfants éloignés des objectifs. Dans un entretien accordé à Libération à la mi-mars, Héléna Perroud, auteure franco-russe du livre Un Russe nommé Poutine (Éditions du Rocher), s’est penchée sur la stratégie de Vladimir Poutine pour maintenir le voile : “Vous ne verrez aucun portrait de famille, où on le verrait avec son ex-femme Lioudmila et leurs filles.”
La protection était-elle totalement opaque ? L’écrivaine a cependant tenu à nuancer quelque peu ses propos : “Tout au plus, vous pourrez trouver des photos d’elles petites, quand ils vivaient en Allemagne, ou d’elles adolescentes, de dos sur un bateau.” Le dirigeant russe a toujours voulu garder les siens à l’abri des regards, à l’image de sa compagne de l’ombre, Alina Kabaeva, prétendument exilée dans un luxueux chalet en Suisse. Mais l’enjeu était encore différent pour sa progéniture, comme l’a précisé Héléna Perroud : “Quand Poutine a été nommé président par intérim, elles étaient très jeunes. Leur école avait reçu des menaces d’attentat, et elles avaient donc été scolarisées à domicile.” La sécurité avant tout !
> Vladimir Poutine : Découvrez en images son évolution physique
Les filles de Vladimir Poutine toujours sous haute protection ?
Les années ont passé et les filles du dirigeant russe sont devenues des femmes indépendantes. Mais enfant de dirigeant un jour, enfant de dirigeant toujours, être les filles de Vladimir Poutine demande une vigilance particulière. Une sécurité d’autant plus nécessaire au vu de l’actualité. Exemple frappant : le 14 mars dernier, deux activistes opposés à la guerre menée en Ukraine avaient pris d’assaut la villa basque de Ekaterina Tikhonova.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE
Autour de
Source: Lire L’Article Complet