VIDÉO – « Il m’a sauté dessus dans l’escalier » : Valérie Pecresse raconte avec émotion son agression sexuelle

Valérie Pécresse était l’invitée de Cyril Hanouna dans Face à Baba sur C8, mercredi 23 mars. Alors qu’elle évoquait sa jeunesse, la femme politique est revenue sur l’agression sexuelle qu’elle a subie quand elle avait 22 ans. La fin, pour elle, « de l’insouciance ».

Après Éric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, c’était au tour de Valérie Pécresse, ce mercredi 23 mars, d’être reçue sur le plateau de l’émission Face à Baba, présentée par Cyril Hanouna sur C8. Initialement prévue le 3 mars dernier, sa venue avait été repoussée en raison du conflit en Ukraine. En début de soirée, l’animateur a d’abord interrogé la candidate des Républicains sur son enfance et son adolescence. Il lui a notamment demandé de revenir sur l’agression sexuelle dont elle a été victime quand elle était jeune.

« J’avais 22 ans », a commencé Valérie Pécresse. « C’est quelque chose dont j’ai mis du temps à parler parce que je pense qu’il y avait une sorte de stress post-traumatique« , a-t-elle poursuivi. Pour la candidate, cette agression « a été la fin de l’insouciance« . « Avant, je mettais des jupes courtes, je ne me méfiais de personne, j’avais confiance », a-t-elle souligné. Mais un jour, alors qu’elle se rendait chez un ami, il semblerait que tout a basculé. « Je suis arrivée devant l’immeuble, j’ai tapé le code et j’ai ouvert la porte. Il y avait un type qui était derrière moi, on est rentré ensemble« , a raconté la présidente de la région Île-de-France. Le vieux bâtiment n’ayant pas d’ascenseur, la future femme politique a pris les marches. « Il m’a sauté dessus dans l’escalier, j’ai hurlé« , a-t-elle confié, non sans émotion.

« Ça a été un choc de me dire que l’autre en face de moi peut être un agresseur »

Mais, « coup de bol », l’ami qu’elle allait visiter a entendu son cri. « Il a ouvert la porte, il s’est précipité et le type s’est enfui« , a expliqué l’épouse de Jérôme Pécresse. Malgré le traumatisme, cette dernière a affirmé se sentir chanceuse que tout cela ne soit pas allé plus loin. « Il ne s’est rien passé de terrible, simplement, ça a été un choc de me dire que l’autre en face de moi peut être un agresseur, un mec qui peut me violer », a-t-elle constaté, encore ébranlée. « Je sais que de nombreuses femmes et filles ont vécu ou vivent ça, et que beaucoup, comme moi, n’ont pas osé en parler », a indiqué la candidate des Républicains, précisant qu’elle n’avait pas osé porter plainte il y trente ans. « Je m’en veux aujourd’hui, parce que peut-être que ce type a recommencé. Mais à l’époque, j’ai fait un black-out, j’ai voulu tourner la page rapidement et ne plus en parler« , a-t-elle confié.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture d’écran C8

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