Anecdotes insolites, cocasses ou touchantes… Chaque semaine Candice Nedelec raconte dans Gala.fr un moment méconnu de la vie de femmes et d’hommes politiques.
Ils se sont engagés politiquement dès l’adolescence. Alain Roussel et son copain Olivier, le fils de Georges Marchais, en ont aussi profité pour faire les 400 coups. « Un jour, nous avons envahi la boutique Fauchon pour distribuer des faux bons d’achats de 200 euros pour les chômeurs et les jeunes », s’amuse le fils de l’ancien leader communiste. « Il est arrivé à Fabien de se faire arrêter par la police. Je faisais plus attention car j’avais un père connu. Je me tenais un peu plus à distance quand elle débarquait », reconnaît-il. Alors, lorsqu’on critique le candidat Roussel en disant que c’est le communiste préféré de la droite. Son camarade de toujours rigole : «Dans son programme il y a l’augmentation des salaires et la suppression de l’ISF. Quand ce sera en place les gens qui ont de l’argent l’aimeront peut-être moins ! »
Un humour qui date de l’adolescence
Olivier Marchais affirme encore que l’humour de son camarade date de l’adolescence. « Il était capable de rentrer en cours d’Espagnol en faisant le poirier et en marchant sur les mains ! », s’amuse-t-il. Leur amitié date de l’arrivée d’Olivier Roussel à Champigny-sur-Marne. Il y est arrivé de son Nord natal à l’adolescence, après le divorce de ses parents. « Au départ, il ne savait pas qui était mon père et moi j’ignorais que le sien était journaliste à l’Humanité », se souvient Olivier Marchais. Ensemble, ils ont occupé leur lycée Louise Michel pour protester contre la loi Devaquet ou ont organisé des seetings pour la libération de Nelson Mandela. Leur complicité ne s’est jamais démentie depuis cette époque.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
Autour de
Source: Lire L’Article Complet