Jeudi 17 mars 2022, Ronan Folgoas, journaliste au Parisien, publie Le mystère Jubillar (StudioFact édition). Un ouvrage documenté sur le couple devenu tristement célèbre. Il y fait des révélations fracassantes sur des propos dérangeants tenus par Cédric Jubillar.
- Delphine Jubillar
Depuis la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, son mari attire l’attention. Pas toujours pour les bonnes raisons. Il se distingue par son tempérament souvent qualifié d’arrogant et brut de décoffrage. Dans Le mystère Jubillar, paru jeudi 17 mars 2022, le journaliste Ronan Folgoas du Parisien retrace toute l’histoire de couple devenu tristement célèbre, de la genèse jusqu’à l’incarcération de Cédric Jubillar. Il révèle des échanges parfois incongrus, que l’artisan a pu avoir avec les femmes qui ont succédé à Delphine Jubillar dans sa vie. Il y a eu Justine, qui l’a soutenu pendant les premiers mois de la disparition et avec qui il a vécu une brève idylle par visioconférence. Puis Séverine L., à qui il aurait fait des confidences intrigantes. L’une d’entre elles dévoilait la meilleure façon de se débarrasser d’un corps…
« Il suffit de le donner aux cochons »
Séverine L. aura joué un rôle, bien malgré elle, dans toute cette affaire. À 44 ans, cette mère de famille entame une relation avec Cédric Jubillar courant avril 2021. À en croire les écrits de Ronan Folgoas, elle va même s’installer dans la maison de Cagnac-les-Mines, « à raison de quelques nuits par semaine« . L’artisan officialise leur histoire par le biais d’une photo Facebook, postée sur son profil le 4 juin 2021. Six mois plus tard, le 15 décembre, la nouvelle compagne se retrouve à son tour face aux gendarmes. Elle leur fait des révélations pour le moins surprenantes. « Lorsque j’ai questionné Cédric sur son examen par le médecin légiste, il m’a raconté qu’il s’est fait curer le dessous des ongles et la b… Il m’a alors expliqué savoir comment faire pour effacer les empreintes. Il suffit de poncer les mains avec du papier à poncer« , explique-t-elle. « Dans le même registre, Cédric m’a aussi expliqué qu’il était facile de dissimuler un corps, il suffit de le donner aux cochons qui mangent tout sauf les dents« , poursuit-elle. Des révélations qui font froid dans le dos et pourraient laisser penser que l’intéressé a pensé à tout pour commettre le crime parfait. Mais ces dernières ne sauraient se vérifier dans l’affaire Jubillar. Et pour cause, comme le rappelle Ronan Folgoas dans son livre, « à la ferme de Drignac, il n’y a pas de porcherie, juste une étable« . Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.
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