VIDÉO – Cindy Bruna joue les Impératrices pour Chaumet

A l’occasion du lancement de nouvelles créations de sa collection Joséphine, le joaillier s’offre le top modèle pour incarner en vidéo et quelques clichés, la femme qu’il a tant parée. Retour sur cette rencontre historique.

Chez Chaumet, les rencontres présagent toujours des idées scintillantes. Elles ont en commun le panache, l’audace de leur temps et la grâce. Pour incarner Joséphine, l’impératrice et une de ses plus grandes clientes qui inspire en 2010 sa collection iconique, Chaumet choisit une autre amie chère, le top Cindy Bruna.

Dans une série de clichés inédits et un film, le joaillier du 12 place Vendôme révèle cette rencontre avec le mannequin que s’arrachent les créateurs de mode et présente ses dernières créations Joséphine Duo Éternel et Joséphine Aigrette. Des bracelets, colliers, bagues et montres en or rose et blanc, ornés d’aigues-marines et perles que l’Impératrice aimait tant.

Chaumet, l’autre amour de Joséphine

La légende raconte que le fondateur de la maison, Marie-Etienne Nitot, aurait un jour maîtrisé devant sa boutique le cheval fougueux d’un certain Napoléon Bonaparte. « Le Premier consul fit de lui son bijoutier attitré, inaugurant une période faste de commandes, raconte Claire Gannet, directrice du patrimoine de Chaumet. Nitot créera pour lui ses Regalia et autres objets diplomatiques. Au zénith, il sertira en 1804 sur son épée de sacre le fameux diamant Régent, un des plus beaux joyaux du monde. »


Joséphine, une première dame moderne et indépendante

Le destin de Nitot bascule en mai 1805 quand son fils François-Regnault part pour Rome livrer au pape Pie VII une tiare offerte par Bonaparte. Grand marchand dans l’âme lui aussi, le jeune orfèvre fait halte à Milan pour présenter à l’Empereur et son épouse des créations féminines glissées dans ses bagages. L’Impératrice Joséphine s’émerveille. En Chaumet, elle trouve un joaillier capable de sublimer toutes les facettes de sa personnalité. « Dès lors, Nitot eut pour consigne de ne pas venir plus d’une fois par semaine à la Malmaison, reprend Claire Gannet. Les excès de Joséphine contrariaient Napoléon qui, paradoxalement, s’insurgeait qu’une femme se montre devant lui pas assez richement parée ! Les bijoux étaient au service de sa démonstration de pouvoir. » Moderne et indépendante, Joséphine passe commande elle-même et, au summum du bon goût, accorde ses parures non plus à ses tenues mais subtilement aux tentures des pièces dans lesquelles elle accueillait ses convives qui se pressaient ensuite chez Chaumet pour imiter leur « première dame ».


L’immortelle inspiratrice de la maison Chaumet

Au sommet de la liste de ses envies, des parures – composées sous l’Empire français d’un diadème, une couronnette, un peigne à l’arrière de la tête, de boucles d’oreilles, d’un collier et de bracelets en paire –, des créations plus légères et plus sentimentales en agate nicolo, malachite, corail, au thème végétal faisant écho à son île natale de la Martinique, toujours chers à la maison Chaumet. On y trouve aussi des camées et des broches aux hortensias montés sur trembleuse, clin d’œil à sa fille Hortense. Puis des perles… symboles de l’impératrice s’il en est, gracieuses et féminines, à jamais dans l’ADN de Chaumet qui les enfile depuis plus de deux siècles de collection en collection. En 1992, son diadème en diamants taille poire inspire chez Chaumet une bague couronne de doigt et, en 2010, Joséphine devient le nom de sa collection la plus reconnaissable, aujourd’hui renouvelée avec des créations de joaillerie, haute joaillerie et horlogerie reflétant les multiples aspects de l’impératrice et l’exubérance des fêtes de la cour. A voir en vidéo.

Crédits photos : Chaumet

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