J.K. Rowling s’oppose à une réforme sur le changement de genre

Pour J.K. Rowling, même le Parti travailliste « ne défend plus les droits des femmes » au Royaume-Uni. En cause, les réformes sur le Gender Recognition Act, qui permet aux personnes transgenres de faire reconnaître leur identité légalement. Le responsable du Labour, Keir Starmer, soutient ces changements qui visent à faciliter le processus administratif. Un outrage pour les femmes, selon l’autrice de la franchise Harry Potter.

J.K. Rowling a ainsi mis en garde les « politiciens » sur « la colère grandissante des femmes » face aux « tentatives de menaces et d’intimidations pour les empêcher de parler publiquement de leurs propres droits, leur corps et leur vie ». « Parmi les milliers de lettres et d’e-mails que j’ai reçus se trouvent des membres désabusés du Labour, des Verts, du Lib Dem et du SNP. Faire la sourde oreille à leurs inquiétudes provoque la peur, l’indignation et la colère des femmes », a écrit la romancière sur Twitter.

Le genre ou le sexe

L’Ecosse a publié, la semaine dernière, un décret permettant aux personnes transgenres de faire reconnaître leur identité légalement, notamment sans avoir besoin d’un diagnostic médical confirmant leur dysphorie de genre. Auparavant, pour faire reconnaître son changement d’identité, un individu devait prouver vivre selon le genre dans lequel il se reconnaît pendant deux ans et apporter une confirmation médicale. Un processus considéré comme long et « humiliant » par certains, ainsi que le rapportait le Guardian.

Depuis longtemps maintenant, J.K. Rowling met en opposition le genre et le sexe d’une personne. Elle estime que, si l’on s’identifie, par exemple, comme femme, on ne peut pas être légalement reconnu en tant que tel lorsqu’on est né de sexe masculin, et met en avant l’aspect biologique. Les craintes qu’évoque l’autrice concernent en particulier l’accès aux services réservés uniquement aux femmes, qui, du coup pour elle, s’ouvriraient de fait à des personnes de sexe masculin, ce qu’elle voit comme une régression de la défense des droits des femmes. Des propos jugés transphobes par une partie de la communauté LGBTQ +.

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