Dans l’émission "La France face à la guerre" sur TF1, Valérie Pecresse et Anne-Claire Coudray ont eu un accrochage au sujet de l’accueil des réfugiés en provenance d’Ukraine.
Huit des douze candidats en lice dans les élections présidentielles étaient dans La France Face à la Guerre sur TF1. Parmi eux, Valérie Pecresse qui a pris la suite de Marine Le Pen devant Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau. Elle a notamment répondu à des questions sur la guerre en Ukraine. D’ailleurs, la journaliste lui a posé une question concernant les réfugiés ukrainiens. « On est déjà à plus de 2,5 millions de personnes qui ont quitté leur pays. Vous, vous préfereriez que cet accueil des réfugiés se fasse, je cite, ‘dans les pays limitrophes’… »
La femme politique lui a coupé la parole pour lui « Ah non non, absolument pas ». « Si si, vous l’avez dit », a persisté la présentatrice. « Vous confondez avec Eric Zemmour », a répondu la candidate des Républicains. « Vous avez demandé à ce que les candidats à l’exil justifient leur statut. Qu’est-ce que vous répondez à cela ? », lui a demandé son interlocutrice.
« Je ne sais pas du tout d’où vous sortez ça. J’ai tout de suite dit que conformément à la tradition d’asile de la France que, comme pour tous les peuples persécutés, les Ukrainiens puissent être accueillis en France. En tant que présidente de région j’ai mis en place des lieux d’accueil. Mais ce que j’ai dit c’est qu’il fallait faire deux choses. Il faut aussi aider les pays limitrophes à les accueillir parce qu’ils allaient être les premiers concernés. Mais je pense que nous devons accueillir des Ukrainiens pas des étrangers de passage en Ukraine ».
Elle a été interrogée, comme tous ses concurrents à la présidence, sur l’âge légal de départ à la retraite. « Je crois qu’Emmanuel Macron a écouté mon programme et j’en suis heureuse. Mais c’est pareil sur beaucoup de sujets. Oui, il faut dire aux Français la vérité, il va falloir travailler jusqu’à 65 ans, sauf quand on a commencé tôt et qu’on a eu un travail pénible », a-t-elle dit. « C’est indispensable pour faire des réformes (…) Pas un seul retraité ne partira à la retraite avec moins d’un Smic net. On fait la réforme des retraites pour financer le pouvoir d’achat des retraités ». Valérie Pecresse ne souhaite pas augmenter les impôts mais au contraire les baisser.
À voir également : La star du JT de TF1, Anne-Claire Coudray virée : Marine Le Pen a gagné !
La Rédaction
Source: Lire L’Article Complet