“Qu’il fasse une petite cure de modestie” : Emmanuel Macron épinglé

Vendredi 4 mars, Jean Lassalle était invité sur le plateau de LCI face à Darius Rochebin. À moins d’un mois de l’élection présidentielle, le candidat s’est permis de donner un petit conseil à celui dont il convoite la place, Emmanuel Macron.

Alors que le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 10 avril prochain, les candidats défilent dans les médias pour exposer leur programme. Vendredi 4 mars, Darius Rochebin a reçu sur le plateau de LCI Jean Lassalle, candidat à l’élection présidentielle du parti Résistons!. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février dernier, les prétendants à l’Élysée s’expriment sur ce conflit qui rythme l’actualité. Ainsi, après avoir salué la volonté du président de la République de maintenir le dialogue avec Vladimir Poutine, Jean Lassalle a toutefois estimé qu’il manquait à Emmanuel Macron un brin d’humilité. Pour l’ancien maire de Lourdios-Ichère, l’entrée du chef de l’État dans la campagne électorale est une bonne chose, puisqu’elle va lui permettre de faire « une petite cure de modestie. Qu’il se souvienne que dans ce pays, il y a eu les Gilets jaunes pendant son mandat. Qu’on a fracturé ce pays en deux avec le pass sanitaire et qu’il y a beaucoup de Français qui n’ont aucune envie d’aller voter », a-t-il expliqué.

« Il y a selon vous une immodestie d’Emmanuel Macron ? », l’a alors relancé Darius Rochebin. « Ce n’est pas une immodestie, c’est le fait qu’il n’a jamais été un élu local », a répondu le député des Pyrénées-Atlantiques, avant de pointer du doigt la différence de moyens financiers entre un candidat soutenu par « Rothschild » et un autre par « le Crédit agricole ».

Une « campagne de merde »

? Jean Lassalle, le candidat des campagnes ?

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"Il faut que #Macron fasse une cure de modestie. Qu'il se souvienne que dans ce pays il y a eu les #GiletsJaunes. Il n'a jamais été un élu local."

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Ce n’est pas la première fois que le candidat centriste s’indigne en direct. Le 23 février dernier, il s’était agacé au micro de BFMTV du niveau de la campagne électorale, allant jusqu’à déclarer : « Cette campagne, c’est une campagne de merde. On ne dit rien, à part des insultes, des injures d’une vacuité insaisissable. » Plus récemment, le 26 février, alors qu’il était invité de l’émission On est en direct présentée par Léa Salamé et Laurent Ruquier, la journaliste l’a interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à faire cette déclaration : « Mais parce que la France est fractionnée, elle est coupée en deux », a-t-il répondu, visiblement inquiet pour l’avenir du pays.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : LCI

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