Alors que l’Ukraine subit toujours les assauts des troupes russes ce vendredi 4 mars, Laurent Wauquiez a choisi de qualifier Emmanuel Macron de “monarchique” et de “dictateur”. Des mots que le membre des Républicains a très rapidement retirés…
Ce vendredi 4 mars en début d’après-midi, Valérie Pécresse était en meeting à Chartres. Avant de se présenter, la candidate Les Républicains à la présidentielle a tout d’abord invité Laurent Wauquiez sur scène. Une première partie virulente à l’égard d’Emmanuel Macron qui vient tout juste de déclarer sa candidature. Alors qu’il expliquait à l’audience de “faire attention” pendant cette campagne et de “garder les yeux ouverts”, le président de la région Auvergne-Rhônes-Alpes a lancé : “Emmanuel Macron est le modèle d’un président de la République tout à la fois monarchique et dictateur.” Dans le contexte européen actuel, alors que la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine, et que Vladimir Poutine a lui-même été qualifié de “dictateur” par de nombreux chefs d’État, ces deux qualificatifs ont été jugés plus que maladroits, y compris par Laurent Wauquiez lui-même.
Quelques heures après sa déclaration, l’homme politique a tenté de rectifier le tir sur son compte Twitter. “Lors d’un échange sur le rôle des élus locaux, j’ai souligné l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir par Emmanuel Macron pendant son quinquennat”, a-t-il écrit avant de conclure : “L’usage, dans le contexte actuel, du terme de dictateur n’était pas adapté. Je le retire.” D’après les informations du Parisien, l’entourage de la candidate LR aurait également réagi : « Ses paroles ont dépassé sa pensée« , aurait-on dit, appelant ainsi à une « nécessaire responsabilité dans la crise« .
Lors d’un échange sur le rôle des élus locaux, j’ai souligné l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir par Emmanuel Macron pendant son quinquennat. L’usage, dans le contexte actuel, du terme de dictateur n’était pas adapté. Je le retire.
“Ce con de Bertrand”
Ce n’est pas les premiers mots déplacés que le cousin de Thomas VDB emploie. A la suite aux résultats de la primaire du parti de droite, le politique avait accablé Valérie Pécresse. “Elle finira quatrième et encore, si Mélenchon ne remonte pas trop”, avait-il lancé selon les informations du Canard enchaîné. Et loin d’en rester là, il s’était également attaqué à Xavier Bertrand : “Il n’y aura plus qu’à se baisser pour ramasser le parti, ce n’est pas ce con de Bertrand qui m’en empêchera.”
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Sandrine Thesillat / Panoramic / Bestimage
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