Ce vendredi 4 mars marque un nouveau tournent dans la guerre en Ukraine. La Russie a touché la centrale nucléaire de Zaporijjia, provoquant ainsi un important incendie. Pour faire état de la situation, Barbara Pompili a pris la parole.
Dans la nuit de ce jeudi 3 mars au vendredi 4 mars, l’armée russe a frappé fort. Des tirs ont touché la plus grande centrale nucléaire d’Europe, provoquant ainsi un important incendie. Avec le travail des soldats du feu ukrainiens, l’incendie a rapidement été maîtrisé. Ce qui n’empêche pourtant pas les spécialistes de s’inquiéter.
Invitée au micro de France Info ce vendredi 4 mars pour éclairer la situation écologique et sanitaire, la ministre française de la transition écologiste, Barbara Pompili, s’est montrée rassurante : « Les balises nous disent qu’il n’y a pas d’augmentation de la radioactivité autour, ce qui est rassurant, a priori rien n’a été touché dans la centrale qui pourrait être problématique ». Une analyse réalisée minutieusement et rapidement grâce aux différents moyens de l’Union Européenne : « Nous disposons dans tout le territoire européen de balises qui permettent de repérer la radioactivité ».
Une information finalement qui confirme donc les informations transmises par les autorités ukrainiennes à l’Agence internationale de l’énergie atomique : « l’incendie ne touchait pas un réacteur mais un bâtiment annexe ».
Mais, malgré la bonne nouvelle pour ce tir-ci, la ministre de l’Écologie ne se montre que très peu optimiste : « Ces territoires sont sensibles, même si les centrales nucléaires sont protégées et très résistantes, on ne peut rien garantir et c’est pour ça qu’il faut qu’on évite les tirs autour des centrales et sur les centrales. »
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