Née à Kiev, la capitale de l’Ukraine, Milla Jovovich assiste impuissante à la tragédie qui se joue sur le territoire de ses ancêtres. Depuis les États-Unis où elle réside, l’actrice, bouleversée, a partagé sa peine sur le conflit qui oppose ses deux patries, samedi 26 février.
Dans la nuit du 23 au 24 février, Vladimir Poutine a envoyé ses troupes en Ukraine. Un tournant dans l’histoire du monde moderne. Près de trente ans après la conclusion de la guerre froide, alors que la diplomatie était la voie adoptée par de nombreux pays, les combats reprennent en ex-URSS, sous les yeux des habitants du monde effarés par la situation. À des milliers de kilomètres, Milla Jovovich, déchirée entre ses deux patries, a pris la parole sur Instagram, pour témoigner sa peine. C’est par ces mots que l’actrice amorce son discours bouleversant : « J’ai le cœur brisé et je suis abasourdie par les événements de cette semaine dans mon pays natal, l’Ukraine. »
Née le 17 décembre 1975 à Kiev, d’un médecin serbe et d’une actrice russe, Milla Jovovich a partagé sa vie d’enfant entre Londres et la Russie avant que sa famille ne pose ses valises à Sacramento en Californie alors qu’elle avait cinq ans. Si elle a quitté l’Ukraine, il y a fort longtemps, ses proches y demeurant, son inquiétude est insoutenable. « Mon pays et mon peuple sont bombardés. Des amis et des membres de ma famille se cachent », a-t-elle écrit avant de poursuivre : « Mon sang et mes racines viennent à la fois de Russie et d’Ukraine. Je suis déchiré en deux en regardant l’horreur qui se déroule, le pays détruit, les familles déplacées, leur vie entière gisant en fragments carbonisés autour d’eux. »
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Milla Jovovich : « Le peuple paie dans le sang et les larmes »
Pour conclure son message poignant, l’ex-femme de Luc Besson, désormais mariée au réalisateur Paul W. S. Anderson, évoque l’histoire de sa famille, marquée par la guerre : « Je me souviens de la guerre dans la patrie de mon père, l’ex-Yougoslavie, et des histoires que ma famille raconte sur le traumatisme et la terreur qu’elle a vécu », avant de conclure : « La guerre. Toujours la guerre. Des dirigeants qui ne peuvent pas apporter la paix. L’interminable rouleau compresseur de l’impérialisme. Et toujours, le peuple paie dans le sang et les larmes. »
Crédits photos : JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE
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