Affaire Jubillar : ces propos dérangeants entendus par une employée de l’école de Louis

Dimanche 27 février 2022, Le Journal du dimanche est revenu sur des détails concernant l’affaire Jubillar. En particulier sur des mots particulièrement violents qui auraient été prononcés par Cédric Jubillar et entendus par une employée de l’école.

  • Delphine Jubillar

Dimanche 27 février 2022, Le Journal du dimanche révèle des informations sur le deuxième interrogatoire de Cédric Jubillar, mené en décembre 2021. Si le mari continue de clamer son innocence, l’entourage de Delphine Jubillar et les voisins du couple dressent de lui un portrait problématique. L’artisan serait violent, verbalement à l’encontre de sa femme et physiquement à l’encontre de Louis, leur fils aîné. Il mettait parfois des coups de pied aux fesses au petit garçon, ce qui faisait « honte » à sa compagne. Cette dernière aurait été victime de nombreuses insultes, de la part de celui que voisins et avocats jugent « jaloux« , « toxique » et même « arrogant« . Une employée de l’école où est scolarisé Louis a d’ailleurs témoigné avoir entendu Cédric Jubillar parler de sa femme en des termes particulièrement offensants.

Un « humour » incompris

Lors de son échange avec les magistrates, Cédric Jubillar semble détaché. Il raconte un couple à la dérive, qui ne se parle et ne se regarde plus. Dans le rapport d’audition, consulté par Le Journal du dimanche, il apparaît que le mari avait des antécédents de violences verbales. Une employée de l’école de Louis avait révélé qu’elle aurait entendu les mots « pute » et « salope« , proférés à l’encontre de Delphine Jubillar. Questionné sur ce détail surprenant, l’intéressé avait mis ses propos sur le compte d’un « humour » incompris. Pourtant, la violence est un motif qui est souvent revenu dans cette affaire. Interrogée par Le Parisien en juin 2021, Séverine L., sa nouvelle compagne, avait admis qu’il « pouvait se taper une petite crise d’énervement et ça retombait aussi vite que c’est monté« . « Je n’ai jamais connu de violence physique de sa part. Il hausse le ton, s’emporte pour un oui ou pour un non, notamment contre son fils… et puis il se calme. Il est comme ça, faut le connaître« , avait-elle ajouté. Est-ce que des crises de colère et des insultes sont des motifs solides pour accréditer la thèse du meurtre ? Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.


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