Dimanche 27 février 2022, Le Journal du dimanche est revenu sur des détails concernant l’affaire Jubillar. Il raconte le deuxième interrogatoire de Cédric Jubillar au cours duquel il a confié des informations étonnantes sur la vie du couple.
- Delphine Jubillar
Que s’est-il réellement passé dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 ? Cédric Jubillar clame, depuis le début de cette affaire, son innocence. Il n’a pas fait disparaître sa femme. L’artisan a confié aux enquêteurs qu’il ne sait pas où elle se trouve et qu’il ne lui a pas fait de mal. Le Journal du dimanche a pu consulter le compte-rendu du second interrogatoire du suspect principal, qui s’est tenu près d’un an après la disparition de Delphine Jubillar. Dimanche 27 février 2022, l’hebdomadaire revient sur les éléments étonnants décrits par le mari. La nuit des faits, le père de famille assure qu’il ne remarque pas que sa compagne n’est pas à ses côtés lorsqu’il est réveillé un peu avant 4 heures du matin par les pleurs de leur petite fille. Il donne alors la raison de cette inattention, liée à la dégringolade de la vie du couple.
« On ne se regardait plus »
Lorsque Delphine Jubillar se volatilise, l’ambiance dans le couple est loin d’être au beau fixe. L’infirmière a un amant et souhaite quitter son mari à qui elle reproche cette vie de « Bidochon« . Cédric Jubillar va assurer lors de son interrogatoire qu’ils ne se parlent pas. D’ailleurs, ce soir-là, il ne se passe rien d’intéressant selon lui. « On regarde la télé« , confie-t-il. Puis il avoue un désintérêt mutuel et grandissant dans leur union. « On ne se regardait plus l’un l’autre« , explique-t-il aux magistrates. À tel point qu’il ne remarque pas qu’elle s’est habillée pour envoyer une photo à son amant et ne peut pas dire si elle a dormi dans le canapé ou près de lui dans le lit. Et pour cause : « quand je dors, je dors« , a-t-il déclaré. L’artisan a toujours affirmé aux enquêteurs qu’il était allé se coucher vers 23 heures dans le lit conjugal, même si cette version a depuis été maintes fois contestée, par une voisine l’ayant croisé dans la rue et par son fils Louis. L’argument du sommeil lourd avait paru mince à l’époque et l’est semble-t-il toujours aujourd’hui. Incarcéré à la prison de Seysses depuis le 18 juin 2021, le trentenaire s’est vu refuser une quatrième demande de libération. Sa femme quant à elle demeure introuvable. Pour l’heure, Cédric Jubillar reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.
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