La tension monte entre Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel. Invité sur le plateau de franceinfo ce vendredi 25 février, l’Insoumis en a profité pour tacler le comportement de son adversaire à la présidentielle.
Allié traditionnel de La France insoumise (LFI), le parti communiste a décidé il y a quelques mois de présenter son propre candidat pour la présidentielle : Fabien Roussel. Le communiste est crédité de 4% dans les sondages, contre 12% pour Jean-Luc Mélenchon, candidat le mieux placé à gauche pour se qualifier au second tour de la présidentielle. Alors à quelques semaines du vote, les relations entre les deux prétendants à l’Élysée sont de plus en plus compliquées. « Ils ont aujourd’hui un candidat, ils l’ont décidé, je trouve que ce n’est pas une bonne idée« , a déclaré l’Insoumis sur le plateau de franceinfo, ce vendredi 25 février. Au passage, l’ami de Raquel Garrido n’a pas manqué de piquer Fabien Roussel : « Il parle mal à tout le monde, je trouve que ce n’est pas une bonne idée non plus, mais je n’en dirai rien. Il fait son travail, il développe ses idées. »
Pour les mélenchonistes, la candidature de Fabien Roussel fracture la gauche. Alors que Fabien Roussel martèle ses points de divergences programmatiques avec Jean-Luc Mélenchon pour justifier le maintient de sa candidature, le candidat LFI insiste sur leurs nombreux points communs : « Sur tout un tas de sujets il dit la même chose que moi, donc ça en fait deux qui disent la même chose », a-t-il expliqué avant de marquer sa différence sur le nucléaire. « On doit être dans l’ordre du 95% de points communs », avait indiqué le candidat LFI le 20 février dernier dans l’émission Dimanche en politique sur France 3.
« Nous devons avoir l’humilité de nous incliner »
En restant dans la course à l’Élysée, Fabien Roussel pourrait-il priver Jean-Luc Mélenchon d’une qualification au second tour de la présidentielle ? Pour l’Insoumis, la responsabilité en revient aux Français, et non au candidat communiste. « Je ne pense pas que les Français votent pour un parti aux présidentielles, ils votent pour un programme ou pour une candidature« , explique-t-il sur franceinfo. Et d’ajouter : « Nous devons avoir l’humilité de nous incliner. Sinon on n’est plus une démocratie si on passe son temps à dire ‘comment on peut combiner l’élection pour être sûr d’avoir gagné d’avance ?' »
Crédits photos : Capture d’écran franceinfo
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