Dans son livre « Les vrais signes de l’amour naissant en 50 expériences », publié aux éditions Pavot, Lubomir Lamy analyse les différents mécanismes des relations amoureuses et tente de nous faire reconnaître l’amour durable et heureux. Mais avant de vivre le grand amour, encore faut-il ne pas passer à côté. Pour cela, il est important de savoir décoder des indices encourageants, qui permettent d’entrer avec l’autre dans un jeu de séduction.
Et notamment certains signes physiques qui pourraient trahir, selon l’auteur, une attirance.
Le regard de l’amour
- La dilatation des pupilles
D’après Lubomir Lamy, nos pupilles se dilatent quand nous éprouvons de l’attirance pour quelqu’un. Et inversement, un visage aux pupilles dilatées nous semble plus attirant. Eckhard Hess, ancien directeur du département de Psychologie de l’Université de Chicago et pionnier de la pupillométrie, a pu constater qu’entre deux photographies d’une même femme, les hommes préfèrent celle sur laquelle ses pupilles sont dilatées, signe de désir.
Lorsqu’une personne est excitée, sa pupille peut atteindre une taille 4 fois supérieure à sa taille normale. Difficile, certes, de fixer un.e inconnu.e pour vérifier l’état de ses pupilles, mais si la discussion se lance, scrutez.
- L’orientation du corps vers la personne
En tournant son corps vers quelqu’un, on lui signifie imperceptiblement qu’il focalise notre attention. On « s’ouvre » à cette personne et on dit souvent que le corps va là où l’esprit souhaite aller. De la même manière, une humeur euphorique ou réprobatrice démontre qu’une personne est troublée par une autre… reste à savoir si c’est par vous.
En bref, l’important est de sentir si l’autre essaye de se faire remarquer en faisant passer le message « Je suis là ».
- Le regard dirigé vers l’autre
Un regard appuyé durant quelques secondes vers quelqu’un est un signe d’attirance. En effet, lorsque l’on est amoureux, on est focalisé sur l’autre, et on regarde ailleurs que vers soi-même. A contrario, une personne qui évite notre regard peut également vouloir dire qu’elle est troublée par notre présence. Cependant, si vous tentez de capter le regard de l’autre et qu’il fait comme s’il ne vous avait pas remarquée ou qu’il regarde par la sortie, cela peut être mauvais signe…
Petite précaution pour finir : cette explication ne veut dire en aucun cas, que pour signifier votre attirance pour une personne, il faut la fixer sans sourciller. Cela peut faire peur à la dite personne, ou à celles et ceux qui vous entourent. Vraiment.
Parlez-moi d’amour
- La réduction de la distance
Lorsque l’on est attiré par quelqu’un, tout est prétexte à s’en rapprocher, à l’effleurer… comme un aimant, on souhaite éliminer toute distance ou obstacle entre l’être élu et nous. Si l’objet de votre désir tente de se mettre à côté de vous à table, vous suit lorsque vous changez de pièce lors d’une soirée, ou qu’il passe à côté de vous en vous frôlant, cela peut déjà être un bon signe et qu’il recherche votre compagnie.
- La voix
Si vous avez déjà réussi à aborder (ou à vous faire aborder) par la personne qui vous intéresse, vous savez que la voix peut être un très bon indicateur pour savoir si votre interlocuteur est entré dans une phase de séduction. En effet, Luigi Anolli, psychologue italien, a démontré dans une étude réalisée auprès d’étudiants italiens que les séducteurs ayant du succès arrivent à mieux varier les caractéristiques de leur voix (ton, intensité et rythme).
Si au début, votre interlocuteur vous parle fort et rapidement, c’est qu’il veut vous montrer qu’il a confiance en lui. Dans un second temps, s’il adopte une voix plus grave et plus douce, c’est qu’il tente d’instaurer un climat plus intimiste, propice à la séduction et aux confidences, qui renvoie à la chaleur de ses sentiments.
Si l’un ou plusieurs de ces signaux vous ont été envoyés par un homme ou une femme, vous pouvez présager que c’est sur la bonne voie ! Il vous faut maintenant définir s’il s’agit d’une simple attirance, d’un intérêt plus marqué ou d’un véritable amour… à vous de le découvrir !
Article publié en 2012, réédité en juin 2019
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