Wendie Renard : Son couple, l’empoisonnement de son père… La Bleue se confie

Wendie Renard, 29 ans, publiait mercredi 4 décembre 2019 son autobiographie, « Mon étoile ». La footballeuse martiniquaise treize fois championne de France s’est livrée à Public à l’occasion de sa sortie, évoquant la mort de son père mais aussi sa vie intime.

Mercredi 4 décembre 2019 marquait la sortie d’un livre événement : celui de Wendie Renard, talentueuse joueuse de l’équipe de France de football féminin. C’est pour en faire la promotion que la footballeuse, six fois sacrée en club en Ligue des Champions, a accordé une interview à Public, pour le numéro du vendredi 6 décembre 2019.

Wendie Renard commence par évoquer la mort soudaine de son père, survenue quand elle avait 8 ans. « Mon père continue de me guider. D’où il est, il me protège. Les derniers mots qu’il m’a dits, je les garde pour moi, mais je les ai toujours en tête. Il a dû mettre des gens sur ma route« , explique-t-elle, avant d’évoquer les sombres causes du décès de son papa.

« Il nous l’a dit. Mon père faisait de la politique et c’est lors d’une conférence qu’il a respiré un truc qui lui a brûlé les poumons. Il n’a pas consulté, pensant que ça aller passer. Avoir deux cancers quand tu n’as jamais fumé, ni bu, c’est surprenant, révèle-t-elle. Mon père est parti trois semaines après qu’il lui a annoncé qu’il avait un cancer du poumon et de la prostate. J’aurais souhaité qu’il me voie grandir… Je n’ai pas pu profiter longtemps de lui et ça, c’est très frustrant. »

Très occupée par sa carrière de footballeuse, Wendie Renard explique qu’elle a néanmoins trouvé l’amour : « J’ai quelqu’un dans ma vie, mais c’est mon jardin secret. De même que rien ne m’interdit de faire un enfant. Mais là, je suis dans ma carrière.« 

Cette interview est également l’occasion de revenir sur l’un des mauvais moments de sa carrière : le but contre-son-camp lors du match contre la Norvège, en juin 2019. « Je décide de ne pas gamberger après cette grosse faute, de passer à autre chose. Mais ça reste la plus grosse honte de ma carrière« , déplore-t-elle. Une malheureuse faute qui aura des conséquences désastreuses. « On me compare à un singe, des photomontages fleurissent… Heureusement qu’on a gagné le match, qu’est-ce que ça aurait été sinon ! Le racisme, je n’y avais jamais été confrontée. Et s’il glisse sur moi, ma mère, elle, a été très peinée« , a indiqué Wendie Renard.

Retrouvez l’interview de Wendie Renard en intégralité dans le dernier numéro de Public, actuellement en kiosques.

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