Prince Andrew : entre ses dettes, scandales sexuels et batailles judiciaires, quel est son avenir ? :

Paria parmi les Windsor : le prince Andrew fête ses 62 ans ce 19 février et doit désormais se préparer à se forger une nouvelle identité loin des privilèges et du confort offerts par la couronne.

Ce mardi 15 février, la nouvelle d’un accord conclu entre le prince Andrew et celle qui l’accuse de viol, Virginia Guiffre défrayait la chronique. Après des mois de suspense, le fils cadet de la reine Elizabeth II ne paraîtra finalement pas devant un tribunal américain pour répondre aux accusations contre lui, épargnant ainsi la famille royale britannique un embarras considérable.

Un soulagement que l’on devine intense pour la cour qui craignait de voir cette affaire sordide voler la lumière aux festivités du Jubilé de platine de la reine, prévues pour le mois de juin prochain. Le spectre d’un procès humiliant, voire de la prison, s’éloigne peu à peu du prince Andrew – grâce à un chèque pour un joli montant à multiples zéros, signé pile à temps – mais son avenir demeure encore très incertain.

L’amitié entre le prince Andrew et le prédateur sexuel américain Jeffrey Epstein scandalise depuis plusieurs années déjà mais l’affaire a pris une tournure inattendue lorsque Virginia Guiffre a décidé de poursuivre le duc pour viol. De quoi faire trembler une monarchie déjà fragilisée par le départ de Harry et Meghan et le scandale de trafic d’influence qui poursuit le prince Charles depuis des mois.

Le 13 janvier 2022, un communiqué publié par Buckingham Palace officialisait la rupture entre la famille royale et le prince disgracié. « Avec l’accord et l’approbation de la reine, les titres militaires et patronages royaux du duc d’York ont été rendus à la reine. Le duc continue son retrait de la vie publique et se défendra en tant que citoyen privé». Acculée par la pression médiatique, la monarque de 95 ans retirait à son fils ses titres, ses patronages et l’utilisation de son titre HRH (His Royal Highness).

Le prix de la liberté

Après une entrevue sous haute tension avec sa mère, un prince Andrew, l’oeil humide, avait été aperçu à l’arrière d’une berline s’éloignant du château de Windsor. La reine a dû s’y résoudre : le duc d’York, son fils favori, est désormais persona non grata à la cour d’Angleterre.

D’après le tabloïd britannique « The Sun », le prince Charles, futur roi, serait intervenu pour interdire formellement à son petit frère de quitter son domicile de Royal Lodge situé dans le parc Great Windsor. Une assignation à résidence délivrée par sa propre famille qui tombe comme une sentence pour Andrew. Même si la demeure en question, qu’il partage toujours avec son ex-femme, Sarah Ferguson, compte pas moins d’une trentaine de chambres… Une cage dorée dont il peut difficilement se lamenter, à l’heure actuelle.

Les chances du prince Andrew de reconquérir un jour le coeur des Anglais s’amoindrissent à vue d’oeil. La presse locale spécule déjà qu’il pourrait tenter un ultime coup de communication, dans l’espoir de regagner la faveur de sa famille avant le jubilé, et envisagerait donc de se remarier avec la loyale Fergie. Mais pour le moment, l’heure n’est pas à la fête et ce nouveau stratagème comporte bien des risques.

Alors que ses titres vont être redistribués aux membres actifs de la famille royale, Andrew doit désormais faire sa pénitence et prouver son remords. Les associations avec lesquelles le duc travaillait jusqu’alors ont été clairs: ils ne veulent plus de son soutien… Andrew assistera sans doute à la cérémonie prévue au mois d’avril prochain, en hommage à son défunt père, le prince Philip. Mais, d’ici là pas question de se faire remarquer. Un challenge de taille pour le trublion des Windsor. Le prince Andrew a payé sa liberté à prix d’or mais pourra-t-il seulement en profiter ?

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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