Ce samedi 12 février, Martin Blachier était l’invité de l’émission Bonjour Docteur Milhau, sur Cnews. Face à Brigitte Milhau, l’épidémiologiste n’a pas hésité à pointer du doigt les incohérences du calendrier vaccinal : ‘ils auraient dû lever le pass, plutôt que de se prendre les pieds dans le tapis’, a-t-il assuré.
Samedi 12 février, Martin Blachier était l’invité de l’émission Docteur Milhau, sur Cnews. Au côté de Brigitte Milhau, l’épidémiologiste régulier de la chaîne est revenu sur le variant Omicron et le port du masque imposé aux enfants. Alors qu’une suppression du pass vaccinal est envisagée fin mars, Martin Blachier n’a pas épargné le gouvernement sur ses décisions : « Je pense qu’ils se trompent et je pense qu’ils auraient dû faire comme nombre de pays. C’est ce qui va avec les données récentes sur le variant Omicron, ils auraient dû lever le pass, plutôt que de se prendre les pieds dans le tapis comme ils sont en train de le faire », s’est-il insurgé.
Sidéré par ce calendrier du pass sanitaire imposé, qui s’avère être « tout sauf en ligne avec les données« , l’acolyte du médecin Gérald kierzek pointe du doigt son incohérence : « Tout est fait pour faire en sorte qu’au moment où le pass est levé, il y ait un maximum de gens qui aient reçu leur troisième dose, mettant en pratique une situation qui est quasiment impossible. Sachant que 5 millions de personnes doivent encore se faire vacciner dans quelques semaines », a-t-il asséné. Pour Martin Blachier, la solution est donc, toute trouvée : « il faut séparer deux parties de la population ».
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Omicron, moins dangereux pour les moins de 60 ans ?
Alors que de nombreux Français doivent encore obtenir leur troisième dose afin de prolonger la durée de leur pass vaccinal, Martin Blachier dresse un constat. En effet, le spécialiste à la tête d’une grande famille estime que « nous n’avons de pas de preuves aujourd’hui, que cette troisième dose est nécessaire« pour les moins de 60 ans. De plus, celle-ci ne leur apporte « pas de protection supplémentaire », a-t-il assuré estimant le risque « quasi-nul » et « divisé par 100 » dans le cas de deux doses et une contamination à Omicron, pour cette catégorie de la population.
Crédits photos : capture cnews
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