Interviewée dans le JDD ce dimanche 13 février, Valérie Pécresse est revenue sur les défections au sein des LR, parti dont certains ténors ont préféré rallier Emmanuel Macron. « Je suis la femme à abattre », a affirmé la candidate de la droite à la présidentielle.
Les défections se multiplient à droite et à l’extrême droite. À deux mois du premier tour de la présidentielle, plusieurs cadres du Rassemblement national (le sénateur Stéphane Ravier, l’euro-député Gilbert Collard…) ont rejoint Éric Zemmour. Côté Les Républicains, la maire de Calais Natacha Bouchart et l’ex-ministre Éric Woerth ont apporté leur soutien à Emmanuel Macron, dont la candidature n’a toujours pas été officialisée. Au cours d’une interview au JDD ce dimanche 13 février, Valérie Pécresse s’est exprimée sur ces ralliements au président sortant. « Je suis un danger politique parce que je suis la seule à incarner une alternative sérieuse à Emmanuel Macron », a assuré la candidate LR, par ailleurs présidente de l’Île-de-France.
Talonnée dans les sondages par Éric Zemmour, Valérie Pécresse serait « la femme à abattre ». « Tous les coups se concentrent sur moi : ceux de la Macronie comme ceux d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen », a estimé l’ancienne ministre dans les colonnes du Journal du dimanche. L’occasion pour l’énarque de 54 ans de lancer un avertissement : « Je le dis à tous ceux qui me tirent dans le dos : je suis une conquérante. J’ai cette force en moi. Rien ne me détournera de mon chemin. » En meeting au Zénith de Paris ce dimanche, Valérie Pécresse entend marquer un grand coup pour relancer sa campagne face à 6 000 sympathisants.
Pour Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse est « maladroite »
Un soutien potentiel de taille tarde à se manifester aux côtés de Valérie Pécresse. Nicolas Sarkozy, père fondateur des LR, a rencontré la candidate du parti, qui s’est dite « très heureuse de cet entretien ». « C’était très utile pour moi d’avoir les conseils d’un ancien président de la République, et c’était aussi un moment en famille », a ajouté la candidate LR à la présidentielle, à la sortie du rendez ce vendredi à la mi-journée. En coulisses, l’ancien chef de l’État n’aurait pas été tendre envers la potentielle première femme hôte de l’Élysée. « Elle est tellement maladroite ! C’est tout ce qu’elle a retenu sur les cinq ans, le Kärcher ? » se serait-il notamment agacé, en référence à une déclaration de Valérie Pécresse en Provence, d’après des propos rapportés par BFMTV.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Michael Baucher / Panoramic / Bestimage
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