Alors qu’il devait arriver ce samedi 12 février à Paris, le convoi de la liberté a fait l’objet de toutes les attentions sur les plateaux télé. Dans la matinale du week-end sur CNews, il n’a pas fait l’unanimité, notamment auprès de Geoffroy Didier.
Invité de la matinale du week-end de CNews, Geoffroy Didier a été amené à commenter l’initiative de certains Français qui participent au convoi de la liberté. Le directeur de la communication de Valérie Pécresse n’est visiblement pas favorable au mouvement. « Les méthodes qui consistent à bloquer ne sont jamais acceptables », commence le député européen. « Vous l’avez qualifié de ‘’convoi des provocateurs’’ », le relance alors Jean-Pierre Elkabbach, qui anime l’émission. « Oui, je l’assume », lui répond celui qui confiait avoir toujours rêvé de faire de la politique.
Ce proche collaborateur de la candidate du parti Les Républicains en a profité pour encenser le programme de celle-ci : « Ce que je veux, ce sont des solutions et rendre la dignité à chaque Français et augmenter les salaires de 10 % comme le propose Valérie Pécresse. » Alors que l’élection arrive, la pression monte pour les différents candidats. Et la présidente de la région Île-de-France pourrait avoir du souci à se faire. Alors que de plus en plus de membres des Républicains rallient La République en marche, les récentes déclarations de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron ne vont guère la rassurer. Dans les colonnes du Parisien, les proches du président (qui n’est toujours pas officiellement candidat) expliquaient que ces changements de camp faisaient partie d’une stratégie visant à « parasiter son meeting ».
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Un soutien de taille
Mais Valérie Pécresse semble pouvoir compter sur le soutien de certains politiques et même d’un ancien président. En effet, elle a rencontré Nicolas Sarkozy un peu plus tôt dans le mois. « Il l’a vue en mode coach. Ils ont parlé du fond, beaucoup du fond », apprenait-on dans Le Parisien. La candidate donnera dimanche 13 février un meeting au Zénith de Paris dont le but serait de relancer une campagne qui aurait, selon l’ancien président, un « problème de mélodie. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : CNews
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