Remplacé à la fin des années 80 par le CD, le vinyle n’avait en fait pas dit son dernier mot. Ce format suscite l’engouement d’un public qui le considère plus authentique ou comme un objet de collection. Un succès qui lui vaut une exposition entièrement consacrée à son histoire, à l’Atelier musée de l’imprimerie de Malesherbes (Loiret).
Œuvre d’art
Au fil de l’exposition, les pochettes de vinyle se révèlent comme des objets signifiants. Des pochettes ultra-colorées de David Bowie, aux visuels psychédéliques et énigmatiques des Pink Floyd, il y en a pour tous les goûts. Les visiteurs pourront découvrir et redécouvrir les plus grandes collaborations artistiques, comme cette pochette d’un album de Bartók signé par le peintre Pierre Soulages. « La pochette d’album, c’est un très bon outil commercial et travailler pour les grands artistes, c’est s’assurer que ses oeuvres seront vendus en grandes quantités », explique Adrien Saldana, médiateur culturel du musée.
Porte-voix
La pochette devient aussi un moyen d’exprimer ses opinions. Sur la pochette de l’album On the Beach, Neil Young est de dos face à l’océan : « Il déteste Nixon, il va récupérer le journal qui titre sur les débuts de l’affaire du Watergate », pour le mettre au premier-plan, « et faire un clin d’œil », ajoute Adrien Saldana.
Au total, près de 300 pochettes sont exposées, soit autant d’histoires à découvrir, jusqu’au 21 juin.
Exposition Le temps des vinyles, jusqu’au 21 juin, Atelier musée de l’imprimerie, Malesherbes, Loiret
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