Cirque Phénix : dans Gaïa, les femmes occupent la piste !

Un spectacle circassien entièrement composé d’artistes féminines, c’est le pari relevé par le cirque Phénix, actuellement en tournée en France. Courez-y !

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La déesse Gaïa personnifie la Terre. En donnant le nom de cette divinité grecque à son nouveau spectacle, c’est cette « force créatrice » et ce « principe nourricier » que le cirque Phénix célèbre… en faisant uniquement appel des artistes femmes ! L’affiche du spectacle annonce la couleur. Pas d’animaux (un principe abandonné par le cirque Phénix depuis près de vingt ans), et que des filles ! Alain Pacherie, créateur et metteur en scène du cirque, y songeait depuis un moment, c’est aujourd’hui une réalité : « L’idée (…) m’est venue il y a deux ans à la suite des revendications de femmes pour une égalité de traitement totale. Outre les scandales qui ont éclaté aux yeux du monde à ce moment-là, j’ai voulu explorer la place de la femme au cirque, son rôle, son histoire, son évolution, les obstacles qu’elle rencontre », explique-t-il.

Sur la piste, un seul homme, Calixte de Nigremont, le monsieur loyal maison, raconte la légende de Gaïa (fille du Chaos, elle a enfanté les Titans en s’accouplant à Ouranos, dieu du ciel) et introduit les différents artistes en provenance d’un peu partout dans le monde.

Tout commence avec l’Ukrainienne Kateryna Fedorovych et son spectaculaire numéro d’anneaux qui la fait s’envoler dans les hauteurs du chapiteau. Le trio éthiopien des Black Diamonds se livre, lui, à des figures qui semblent défier la pesanteur. La Française Anaëlle Molinario se contorsionne sur des skis qui ne glissent pas, six Japonaises s’emballent sur leurs monocycles avant qu’autant d’acrobates Argentines n’émerveillent le public avec un numéro de bolas (ces boules reliées par un fil dont se servaient les gauchos pour attraper les vaches)… sans oublier des Hongroises en rollers ou des Portugaises sur une échelle.

Gaïa, c’est la rencontre de la grâce, du risque, du burlesque et de l’exploit physique, le tout souligné par une musique interprétée par un orchestre uniquement féminin lui aussi, composé de musiciennes de plusieurs pays et dirigé par la Française Alexandra Cravero, qui a conduit l’orchestre philarmonique de Monte-Carlo et le BBC Orchestra.

De quoi passer une soirée enchanteresse en famille. N’hésitez pas à emmener vos petits-enfants… et votre mari !

Les dates de la tournée

Saint-Étienne, Le Zénith, samedi 5 février.

Clermont-Ferrand, Le Zénith d’Auvergne, dimanche 6 février.

Lyon, Halle Tony Garnier, samedi 12 février.

Genève, Arena, dimanche 13 février.

Nantes, Le Zénith, vendredi 18 février.

Rennes, Le Liberté, samedi 19 février.

Tours, Palais des Congrès, dimanche 20 février.

Réservations sur cirquephenix.com

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